OM Olympique de Marseille

OM saison 1952-1953 record de but pour Andersson (35 buts)

Première Division 6eme 37 points
62 Buts Pour 53 Buts Contre

Président :
Monsieur Constant
Entraîneur : Henri Roessler
Equipe-type : Poncet - Gransart, Johansson, Salem - Nocentini, Scotti - Rustichelli, Lafranchi Andersson, Mercurio, G.Dard,
Remplaçants: Libérati, Ibrir, Morand,Abderrhamane, Alarcon (Arg), Caussemille, Mesas, Moreel, Robin et Tivoli.
Buteurs: Andersson (35), Dard (7), Rustichelli (5), Lanfranchi et Scotti (4), Mercurio (3), Alarcon, Mésas, Moreel et Nocentini (1).
Gransart, Johansson, Morand, Salem, Nocentini, Scotti, Rustichelli, Lanfranchi,Andersson, Mercurio, Dard
Résumé de la Saison Toutes les rencontres de l'OM saison 1952/1953 en détail
Reims qui avait déjà remporté un titre en 1949 et qui se tenait constamment aux places d'honneur cette année-là, n'ayant jamais terminé au-delà du quatrième rang, allait en 1952-1953, connaître l'une de ses plus grands saisons,celle qui en tout cas devait le consacrer, non seulement sur le plan national, mais aussi sur le plan international et du double point de vue de son équipe et de ses joueurs.
De son équipe qui devait remporter une victoire absolue en championnat : 4 points d'avance sur Sochaux, 5 sur Bordeaux, 8 sur Lille et Nîmes ; meilleure attaque avec 86 buts et meilleure défense 36 buts encaissés :

Andersson est meilleur buteur de Première Division en battant le record de buts dans une saison (35 buts).
Ce record ne sera battu qu'en 1966 par le nantais Gondet (36 Buts) et pulvérisé par Skoblar en 1971 avec 44 buts.
La saison est assez bonne, mais Gunnar y est pour quelque chose puisqu'il marque 56% des buts de l'OM.
L'OM s'incline lourdement à domicile 6 à 1 contre Sochaux avec la blessure de son gardien Poncet.
Pas moins de quatre gardiens se succèdent, Ibrir, Libérati, Poncet et Morand.

1ère

OM - MONTPELLIER

5 - 1

18ème

MONTPELLIER - OM

2 - 1

2ème

ST FRANCAIS - OM

2 - 3

19ème

OM - ST FRANCAIS

1 - 0

3ème

OM - RENNES

2 - 2

20ème

RENNES - OM

3 - 1

4ème

BORDEAUX - OM

2 - 0

21ème

OM - BORDEAUX

3 - 0

5ème

ST ETIENNE - OM

2 - 2

22ème

OM - ST ETIENNE

1 - 0

6ème

OM - LE HAVRE

3 - 1

23ème

LE HAVRE - OM

2 - 1

7ème

LILLE - OM

2 - 0

24ème

OM - LILLE

3 - 0

8ème

OM - NANCY

4 - 3

25ème

NANCY - OM

1 - 0

9ème

OM - METZ

3 - 0

26ème

METZ - OM

1 - 3

10ème

REIMS - OM

3 - 1

27ème

OM - REIMS

2 - 1

11ème

OM - SETE

3 - 3

28ème

SETE - OM

2 - 0

12ème

RC PARIS - OM

1 - 1

29ème

OM - RC PARIS

3 - 0

13ème

SOCHAUX - OM

2 - 1

30ème

OM - SOCHAUX

1 - 6

14ème

OM - NICE

3 - 1

31ème

NICE - OM

3 - 1

15ème

NIMES - OM

2 - 0

32ème

OM - NIMES

4 - 1

16ème

OM - ROUBAIX

4 - 2

33ème

ROUBAIX - OM

0 - 0

17ème

LENS - OM

1 - 1

34ème

OM - LENS

1 - 1

Reims allait aussi enlever la Coupe Latine à Lisbonne : 3-0 devant Milan, le deuxième but , celui de Meano, étant considéré comme le "plus but de l'année" parce que marqué d'un maître tir de 30 mètres consécutif à un dégagement de Paul Sinibaldi et à une tête de Bram Appel.
De ses joueurs, puisque l'équipe de France qui préparait la Coupe du Monde 1954, avait fait appel à un bon contingent de Rémois -Kopa, Penverne, Jonquet, Marche-, et glanait des succès un peu partout comme devant l'Allemagne à Colombes ou l'Autriche à Vienne (2-1).
Reims avait d'ailleurs commencé sa saison française en coup de tonnerre : 6-2 à Saint-Étienne, 5-0 devant le H.A.C., 5-2 à Lille, 4-0 à Nice, 5-0 devant Lens.

Mais revenons au championnat : à l'issue de la dixième journée, Reims et Lille, à la suite de succès respectifs sur l'OM et le H.A.C. se trouvaient en tête, à égalité avec 4 points d'avance. A la mi-championnat, Reims, était seul en tête avec 25 points devant Lille 23, Bordeaux 21, OM et Nîmes 19.
Coup de théâtre pour Reims : il était éliminé de la Coupe dès les 32e par Caen, entraîné alors par un de ses anciens joueurs, titulaire de l'équipe championne 1949, Jean Prouff.
Mortifié Reims se venge en accumulant les points en championnat : il commence par aller gagner à Nice -champion 51 et 52- et porte son avance successivement à 5, 7 et 8 points sur le trio Lille, Nîmes, Bordeaux.
Et puis, retenez ce chiffre : 11 points d'avance sur Sochaux qui va opérer un extraordinaire retour.
Reims paie cet étonnant coup de collier : il connaît un mois de mars extrêmement difficile, il ne glane qu'un point en quatre matches et son avance tombe à 3 points sur Bordeaux qui a le mieux profité de la défaillance du leader.
Pour tenter d'échapper aux dernières places, le Racing acquiert Amalfi qui était à Monaco. Yeso attire le public par ses numéros, défraie la chronique par ses aventures, tourne un film, mais ne peut sauver le Racing de la relégation. Celle-ci est définitive lors de la dernière journée de championnat. Le club parisien reçoit Nancy : une victoire le sauverait.
Hélas ! tout est contre lui. Vignal fait un match héroïque malgré une insolation qui lui fera perdre connaissance à la fin de la rencontre.
Le Racing est battu 2-1 et le goal-average -qui ne lui a jamais souri soit pour la descente, soit pour le titre- est encore contre lui ! Il descendra en compagnie de Montpellier tandis que Rennes condamné aux barrages descendra lui aussi battu par Strasbourg.
De grands adieux avaient eu lieu cette saison-là : ceux de Julien Darui l'un de nos meilleurs gardiens de tous les temps qui, écarté de l'équipe du CORT à 37 ans tint à dire "au revoir" au public parisien lors d'un stade-Roubaix.
Quant à l'OM, sa saison était bien meilleure que la précédente grâce surtout à Gunnar Andersson qui remportait le titre de meilleur buteur en battant le record qu'il portait à 35 buts.
Reims remportait la Coupe Latine mais allait perdre tragiquement Francis Meano.
Le 25 juin Francis Méano, sa jeune femme, le père de Francis et son beau-frère Antoine Abenoza, gardien de Troyes, devaient trouver la mort dans un accident de la circulation sur la nationale 51 à quelques kilomètres de Reims.
Le football français perdait en lui l'un de ses plus grands espoirs;
Lille remportait la Coupe de France au dépend de Nancy par 2 à 1 et c'est Jean Vincent qui ouvrait le score pour les Lillois.
Coupe de France
32ème de finale : OM-Besançon 1-2
Buteur Andersson
EQUIPE TYPE
1952/53
Remplaçants