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Première Division Champion, 73 points
56 Buts Pour35 Buts Contre
Président :Bernard Tapie
Les années Tapie
Entraîneur : Gérard Banide puis (août 1988) Gérard Gili
Equipe-type Huard, Thys, Leroux, Forster, Di Meco, Sauzée, Germain, Cantona (Puis Eyraud),
Papin, Vercruysse, Allofs
Cantona et Abedi Pelè sont transférés à la trêve
Remplaçants: Bernardet, Cauet, Diallo (Sen), Gastien, Meyrieu, Mura, Pastinelli,
Buteurs : Papin (22), Allofs et Vercruysse (7), E.Cantona (5), Sauzée (4),
Eyraud, Le Roux et Thys (2), Diallo, Forster et Germain (1) et un but csc
du Lillois Doaré et du Strasbourgeois Fluckinger. |
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Huard, Leroux, Sauzee, Germain, Di Meco, Forster, Meyrieu, Allofs, Papin,
Vercruysse, Thys |
Résumé de la Saison |
Toutes les rencontres de l'OM saison 1988/1989 en détail |
En ce début de saison, Bernard Tapie est d'une humeur massacrante.
Les nouveaux venus (Sauzée, Huard, Cantona, Vercruysse, Di Méco (de retour de Nancy), Thys, Bruno Germain) peinent à faire oublier le lustre des partants (Giresse, Domergue, Passi, Genghini, Ayache, Le Roux, Brisson).
Après deux journées, sanctionnées d'un nul au Vélodrome contre Montpellier
et d'une défaite à Lille, le patron de l'Olympique de Marseille éjecte
Gérard Banide.
Et surprise du chef, intronise l'ancien gardien de but Gérard Gili, alors
responsable du centre de formation .
Le Méridional à la moustache, entraîneur en mal d'expérience introduit
immédiatement du sang neuf, via Eyraud et Meyrieu. |
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L'équilibre est atteint et, lors de la quatorzième journée, Marseille se
pose au sommet.
Cependant une lourde défaite à Monaco (3-0) incite à l'humilité.
Au terme des matches aller, le club compte six points de retard sur le
PSG.
Pour ne rien arranger, l'ombrageux Eric Cantona, récemment brouillé avec
Henri Michel, le sélectionneur national, jette son maillot par terre, au
cours d'un match de bienfaisance à Sedan. Ainsi, le 12 février 1989, l'ancien
minot des Caillols rejoint Bordeaux. |
L'OM n'est jamais plus fort que dans l'adversité.
Le club recolle et rejoint le PSG, à la vingt-septième journée, grâce à
une tête victorieuse de Bruno Germain face à Laval.
A la veille de la tente-cinquième journée, les Parisiens possèdent encore
une longueur d'avance. Le match opposant à Marseille les deux prétendants,
le 5 mai, s'avère décisif. |
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Le PSG de Tomislav Ivic, fidèle aux préceptes du Yougoslave, bétonne le
jeu. Joël Bats repousse en continu les assauts olympiens. Amara Simba a
même la balle de but au bout des crampons.
Mais Gaétan Huard renvoie sa tentative.
Sur la contre-attaque, Franck Sauzée d'une frappe puissante de 25 mètres
en diagonale, trompe finalement le gardien international.
On dispute la quatre-vingt-dixième minute de la rencontre.
Les 33 000 spectateurs exultent. "Le bon Dieu nous a punis parce que
nous n'avons pas joué", lâche, déçu, Francis Borelli, le président
parisien. |
Gérard Gili, lui, a timidement insisté sur la terrible efficacité des Parisiens,
"incontournables sur les côtés et souverains dans le jeu aérien".
"Pour les passer, dit-il, faut compter sur la faute individuelle ou
sur le tir de loin;"
On lui pose la question vérité : pourriez-vous procéder de la même façon
qu'Ivic, à Marseille ?
Réponse : "Je ne suis pas du tout tenté et ce ne serait pas accepté
chez nous. C'est un jeu où il y a absence de vie et d'émotion." |
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L'OM a en tout cas gagné le match de l'année car ce succès est confirmé
quinze jours plus tard face à Auxerre.
Un doublé de Jean-Pierre Papin, capitaine et canonnier en chef (22 réalisations
dans la saison, le meilleur total), assure définitivement le titre aux
Marseillais, qui patientaient depuis dix-sept ans.
Auxerre est également éliminé en Coupe de France.
L'OM se qualifie pour la Finale contre Monaco
Papin est attendu par tout le monde car il s'impose à 26 ans comme le meilleur
attaquant français. |
Il voit mieux le jeu, il dose plus précisément ses efforts. Son brassard
de capitaine lui donne des ailes.
La montée à Paris de quarante mille supporters marseillais lui fait également
chaud au cœur.
Et la perspective d'être suspendu en cas de finale à rejouer achève de
le motiver.
JPP sera géant, il le veut. |
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Les Monégasques sont loin d'être démunis.
Ils ont atteint, plusieurs fois au cours de la saison, des sommets d'expression,
notamment contre les Marseillais.
Et, même privés d'atouts considérables comme Touré, Hateley, Ferratge,
ils ont des arguments.
Mais Papin marque 3 buts et se paye le luxe de manquer un penalty.
L'OM l'emporte par 4 à 3 avec un autre but d'Allofs et Jean-Pierre peut
faire la bise au Président François Mitterand.
Bernard Tapie est aux anges, l'OM remporte son deuxième doublé.
La fusée est en orbite pour attaquer l'Europe. |
Coupe de France
32ème de finale : OM-Pau 4-0
16ème de finale : OM-Quimper 4-1 puis (match retour) 0-0
8ème de finale : OM-Toulon 1-1 puis (match retour) 2-1
1/4 de finale : OM-Rennes 5-1 puis (match retour) 2-2
1/2 finale : OM-Auxerre 2-0 puis (match retour) 1-0
Finale : OM-Monaco 4-3
Buteurs : Papin (11), Allofs (10), Sauzée et Vercruysse (2) |
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EQUIPE TYPE
1988/89
4 3 3 |
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Remplaçants |
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