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Première Division Champion, 55 points
67 Buts Pour 28 Buts Contre
Président :Bernard Tapie
Les années Tapie
Entraîneur : Gérard Gili puis (septembre 1990) Franz Beckenbauer (All) puis
(janvier 1991) Raymond Goethals (Bel)
Equipe-type
Olmetta, Amoros, Casoni, Mozer, Boli, Di Meco, Germain, Fournier, Waddle,
Papin, Pelé
Remplaçants: Casanova, Huard, Cano, J.C.Marquet, Regina, Lada, Pardo,
E.Cantona,, Stojkovic (You), Tigana, Vercruysse sont des remplaçants de
luxe
Buteurs : Papin (23), Boli et E.Cantona (8), Germain et Waddle (6), A.Pelé
et Vercruysse (5), Fournier (2), Amoros et Pardo (1) et un but csc du Messin
Cartier et du Brestois Van Herpen. |
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Olmetta, Casoni, Germain, Mozer, Waddle, Boli, Fournier, Papin, Pelè, Amoros, Di Meco |
Résumé de la Saison |
Toutes les rencontres de l'OM saison 1990/1991 en détail |
Lorsque la rumeur enfle, puis se confirme, Gérard Gili a du mal à y croire.
Il sort d'un doublé Coupe-championnat et accomplit un début d'exercice
plus que satisfaisant : sept victoires et deux nuls.
Cependant, le 6 septembre 1990, Bernard Tapie parvient à convaincre Franz
Beckenbauer de rejoindre la Canebière.
Deux mois plus tôt, le Kaiser, à la tête de la sélection allemande, a été
sacré champion du monde à Rome : sa seconde couronne, après celle qu'il
a glanée comme libero et capitaine en 1974, sur ses terres.
Beckenbauer arrive à Marseille, comme directeur technique général.
C'est la révolution à Marseille, en 1990, le beau Franz est la personnalité
du football mondial.
Traumatisé par l'échec de Lisbonne et la main de Vata, Bernard Tapie ne
veut plus que l'OM ne soit considéré comme un petit club.
Au niveau effectif, Francescoli, Sauzée et Deschamps (prété à Bordeaux)
sont partis, Eric Cantona et Abédi Pelé sont de retour tandis que Stojkovic,
le stratège yougoslave arrive sur la Canebière en même temps que Fournier
et Pardo. |
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Mais Pixie blessé ne va pratiquement pas jouer.
Avec Gili jusqu'à la 9e journée, l'OM caracole en tête mais Beckenbauer
inaugure son arrivée par une défaite contre Cannes à domicile 1 à 0.
A Cannes joue le jeune Zidane qui a 18 ans.
La recette ne fonctionne pas très bien, et après une défaite en Coupe d'Europe
en Pologne et un lourd revers à Auxerre par 4 à 0, Bernard Tapie décide
de confier les rennes à Goethals et de laisser le beau Franz au poste de
Directeur Sportif.
Car s'il y a quelque chose que Tapie respecte ce sont les adversaires qui
lui donnent du fil à retordre. |
Et le belge il y a deux saisons avec Bordeaux a sacrément emmerdé le Nanard.
Et ça fonctionne : en janvier contre Lyon (7-0) et Nantes (6-0) avec un
quadruplé et un doublé de Papin, de nouveau meilleur buteur, .
L'OM ne lâche plus la tête.
Et Marseille, malgré quelques ratés ainsi que les mises à l'écart de Jean
Tigana et d'Eric Cantona, conserve son sceptre, avec quatre points d'avance
sur Monaco et sept sur Auxerre. |
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Cette année-là, le parcours en Coupe d'Europe après le match retour contre
les Polonais de Lodz défaits 6 à 1 est remarquable.
Le Grand Milan AC est éliminé en quart-de-finale, puis le Spartak de Moscou
succombe contre les olympiens.
1 à 1 à San Siro, 1 à 0 au Vélodrome sur un but de Waddle, la tête dans
le cirage après un choc avec Maldini.
Quand Milan est tombé au Stade-Vélodrome, l'Europe du football a d'abord
pleuré.
Elle avait trop aimé son beau champion au jeu délié.
Elle avait trop rêvé au spectacle étourdissant de cet orchestre à la folie
créatrice. |
L'événement, c'était donc d'abord l'échec du double champion d'Europe.
L'OM a eu la force et le talent de dégommer le Milan AC, certes, et cette
référence augmente considérablement son crédit.
Le Spartak de Moscou qui a éliminé le Real de Madrid n'est pas non plus
une mince affaire, mais il est balayé par le trio Waddle/Papin/Pelé à Moscou
3 à 1.
Avec confirmation 2 à 1 au vélodrome, l'OM est en finale.
Malheureusement, Bari sera une morne pleine et à la suite d'un non-match,
l'OM laissera la Coupe d'Europe à l’Étoile Rouge de Belgrade dans une sinistre
partie de tirs aux buts. |
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Une image, une seule, fracasse les souvenirs au moment où l'on repense
à la finale de Bari.
Celle de Basile Boli courbé, son visage inondé de larmes caché dans ses
mains crispées.
Ca fait du mal, un homme qui pleure. Avec Basile, on a encore plus mal.
Longtemps, Basile va errer comme une âme en peine, appelant l'air frais
du soir de son souffle court. Il a ce regard perdu vers l'infini qui ne
comprend pas, qui n'en revient pas, qui ne croit pas que tout se soit achevé
par cet immense gâchis |
Car maintenant la fête est morte et le rêve est brisé. L'OM empoche ses
dernières espérances et laisse filer l’Étoile Rouge de Belgrade vers un
triomphe indécent.
Bonjour tristesse.
Heureusement, deux ans plus tard....
En Coupe de France, l'OM échouera en finale contre Monaco, usé moralement
par son échec de Bari.
Le 3eme titre consécutif de l'ère Tapie n'aura pas la même saveur que les
autres après les deux échecs en Finale. |
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Coupe d'Europe
16ème de finale : OM-Dinamo Tirana (Alb) 5-1 puis (match retour) 0-0
8ème de finale : Lech Poznan (Pol)-OM 3-2 puis (match retour) 6-1
1/4 de finale : Milan AC (Ita)-OM 1-1 puis (match retour) 0-1
1/2 finale : Spartak Moscou (Rus)-OM 1-3 puis (match retour) 1-2
Finale : Etoile Rouge Belgrade (You)-OM 0-0 (5 t.a.b à 3)
Buteurs : Papin (6), Vercruysse (5), Boli, A.Pelé, Waddle (2), E.Cantona,
Fournier et Tigana (1). |
Coupe de France
32ème de finale : OM-Strasbourg 4-1
16ème de finale : Dijon-OM 0-3
8ème de finale : PSG-OM 0-2
1/4 de finale : Nantes-OM 1-2 (a.p.)
1/2 finale : OM-Rodez 4-1
Finale : Monaco-OM 1-0
Buteurs : Papin (7), Vercruysse (5), Boli (2) et Fournier (1) |
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EQUIPE TYPE
1990/91
5 2 3 |
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Autres Joueurs |
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