Metz OM 0 - 2

Résultats OM

2ème journée

Stade Saint SYMPHORIEN

27 juillet 1990

0-2 (0-1)

METZ

MARSEILLE

 

CARTIER (6' c.s.c.), PAPIN (65' s.p.)

BRNOVIC (12'), HAON (52')

CASONI (11'), DI MECO (32')

Mr VAUTROT

16 916

 

 

 

 

MARSEILLE

GILI

OLMETA, AMOROS, BOLI, CASONI, DI MECO, GERMAIN, PARDO, STOJKOVIC, CANTONA, PAPIN, PELE (VERCRUYSSE 83')

 

 

METZ

MULLER

SCHUTH, PAUK, HAON, CARTIER, GAILLOT, BRNOVIC, OLEKSIAK, HINSCHBERGER (HUYSMANS 70'), ASANOVIC, ZENIER, BLACK (CALDERARO 70')

6e : coup franc tiré de la gauche par Stojkovic et mal repris de la tête par Cartier, pressé par Boli, qui trompe Schuth (0-1).
10e : bon tir des 20 mètres d'Asanovic. De peu à côté de la transversale.
15e : coup franc d'Asanovic qui s'écrase sur la base du poteau gauche des buts d'Olmeta.
21e : coup franc puissant de Papin, bien arrêté par Schuth.
52e : Pelé file au but, mais est plaqué par Haon à la limite des 16 mètres.
65e : lancé par Pardo, Stojkovic est crocheté et la main par Schuth. Le penalty est facilement tranformé par Papin, qui prend le gardien à contre-pied (0-2).
75e : bon débordement de Pelé qui échoue sur le portier messin.
88e : débordement de Huysman qui centre pour Zénier un peu court.

La magie du football, c'est cela : déçus par une Coupe du monde souvent intéressante, mais dont on attendait beaucoup plus et sans doute beaucoup trop, nous avons passé quelques jours un peu désabusés et assez indifférents, sans ce ballon qui nous aimons, mais qui, par joueur interposé, ne nous avait pas offert ce que de lui nous attendions tant !
Quelques jours à peine se sont passés depuis la finale du Mondiale, et déjà les compétitions ont repris. Et je le dis sans réserve avec beaucoup d'intérêt et d'enthousiasme que partagent sans doute d'autrs amoureux du foot ; je crois vraiment que notre football sur lequel il y a , c'est vrai, de nombreuses choses à dire, a probablement des moyens de rivaliser, voire de s'imposer aux équipes que le Mondiale nous a présentées. Pour ma part, je nai trouvé aucune raison d'appréhender la prochaine Coupe d'Europe des nations, qui pourrait être, pour le football français, l'occasion de réintégrer les grands rendez-vous internationaux !
En tout cas, avec le début de nos Championnats, le Mondiale est déjà entré dans l'histoire. Pour nous, maintenant, c'est déjà le moment des raisons d'espérer des confirmations et des révélations. Et c'est ce que je considère comme magique dans la pratique de ce sport, c'est-à-dire de ce football où chaque renouveau est une source espérée d'une nouvelle consécration.
Ainsi donc, pour cette saison qui commence, avec un Olympique de Marseille champion en titre renforcé et d'une manière dont le moins qu'on puisse dire est qu'elle est très rationnelle et intelligente, avec un entraîneur, Gérard Gili, qui a déjà tout compris en continuant d'apprendre !
Marseille, grand favori, c'est normal. Ce n'est pas forcément une chance ! Tous les matches que disputeront les Marseillais seront pour leurs adversaires du jour l'occasion de réaliser l'exploit de leur saison : battre l'OM, dont l'accumulation présumée des victoires en fera, dans l'hypothèse d'un exploit contre lui-même une extraordinaire référence.
Il n'y aura pas, dieu merci, que Marseille. Même, si je le dis au début de cette étude, nulle équipe française ne peut prétendre en bien des matières et notamment en celle de la qualité des hommes à pouvoir rivaliser avec l'OM. Une chose, pourtant, pourrait intervenir. En dehors, bien sûr, de la qualité des adversaires non négligeable et dont on imagine avec quelle volonté et sans doute quels moyens décuplés ils aborderont cet advesaire un des problèmes qui sera peut-être le plus difficile à résoudre pour les Marseillais eux-mêmes, et qui pourrait être générateur de certaines rivalités néfastes, sera la composition toujours rationnelle d'une équipe dont des joueurs de grand talent seront toujours à tour de rôle sur la touche. Problème de grande richesse ? C'est vrai, et apparemment facile à résoudre ? Sauf s'il échappe à celui de la mentalité où un superjoueur ne comprendrait pas qu'on le remplaçât par un autre superjoueur.
Tous ces problèmes, en fait, ne règleront pas l'action des autres équipes. Qui dit, après tout, que Monaco ne soulagera pas l'OM de son étiquette actuelle de superfavori ?
Ou d'autres équipes actuellement moins connues ne vont pas se révéler. La lutte est engagée depuis deux journées et Caen, équipe respectable mais pas spécialement redoutable, vient de mettre Bordeaux dans les dernières places grâce à deux des meilleurs joueurs bordelais de la saison dernière. Point d'étonnement.
Apparemment, il n'y a pas que sur le terrain où le ballon ne tourne pas toujours rond !