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Michel Hidalgo nous a quitté |
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Présentation de la Finale de la Coupe d'Europe 1956 Michel Hidalgo avait 23 ans |
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Michel Hidalgo travailla pour l'OM à l'arrivée de Bernard Tapie en 1986 |
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La réaction de Bernard Tapie: «Le club ne serait jamais devenu ce qu'il est devenu sans lui Il n'était pas entraîneur chez moi, il était beaucoup plus. Je ne m'étais pas trompé à l'époque. Quand il a fallu choisir mon entraîneur, il est le premier à qui j'ai pensé. Il a quitté les fonctions qu'il avait, pour venir vivre courageusement une aventure qu'il n'a pas regretté Il avait la crédibilité, le talent, et la gentillesse. Ce n'était pas un prétentieux, il était rigoureux mais tolérant avec tout le monde. Il nous a beaucoup aidé. Il n'a fait qu'une seule bêtise, et il ne m'en voudra pas de le dire. Pour réussir à faire venir Maradona, je m'y étais pris avec beaucoup de malice pour approcher le président de Naples et Maradona lui-même. On s'est vu en cachette trois ou quatre fois. Quand Michel Hidalgo l'a su, il n'a pas pu s’empêcher de le dire, et ça a tout fait capoter. C'était un homme qui ne supportait pas ce qui était borderline» |
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La réaction de Michel Platini: « Michel, ce n'était pas un grand tacticien, mais un homme d'autrefois, bon, honnête, un créateur d' émotions. Avec Georges Boulogne et Fernand Sastre, ils ont constitué un trio qui a tiré le football français du néant, ils l'ont reconstruit, et lui ont permis de briller pour les presque cinquante années qui ont suivi. Michel était imprégné de la culture du beau jeu à la monégasque et à la rémoise, qu'il avait connue quand il était joueur. Il voulait qu'on joue bien, qu'on s'amuse sur le terrain. Il bâtissait ses équipes en fonction de nos qualités et de nos personnalités. C'est d'ailleurs comme ça qu'il a inventé le fameux ''carré magique'', lors de la Coupe du monde 1982 : je me suis blessé, et quand j'ai pu rejouer, il n'a pas osé remettre Jean Tigana sur le banc, alors il nous a gardés tous les quatre, avec aussi Giresse et Genghini Mais le mythe selon lequel, c'était moi ou un autre qui faisaient l'équipe est complètement faux .Michel choisissait les joueurs, mais après, il avait l'intelligence de nous laisser entre nous pour discuter du match car nous jouions à la Juventus ou à Bordeaux, parmi les meilleurs clubs de l'époque. Ce que je retiens avant tout de Michel, c'est ça : il nous a toujours fait confiance. . » |