Le Mans, fabrique d'attaquants

OM4ver Chroniques Olympiennes
19 janvier 2010 à 09:05

L’OM reçoit Le Mans à 19 h avec l’espoir de reprendre sa marche en avant après trois matches sans victoire en championnat.

Le fossé avec les Girondins n’a pas été comblé après une partie qui n’a eu de sommet que ses dix dernières minutes.
L’OM se cherche, Didier Deschamps n’arrive pas à trouver la bonne carburation, et le refus de jouer n’a jamais été l’apanage des équipes Olympiennes. Alors, peut-être une réaction face à une équipe Mancelle en mauvaise posture, avec le résultat mais aussi la manière ?

Car si nos techniciens de haut niveau font passer les trois points avant toute chose, on ne pourra m’empêcher de penser que quand tu joues bien, tu finis toujours pas gagner.

Surtout quand tu peux bénéficier de joueurs tels que Valbuena et Ben Arfa qui se morfondent sur le banc de touche.

Quand on voit l’effectif, on peut penser qu’on peut faire quelque chose, même sans Mancini.

Pour Le Mans, c’est une autre paire de manche. Avec 16 points en 20 matches, les Sarthois ont toutes les chances de se retrouver en Ligue 2 l’année prochaine s’ils continuent à ce rythme.

Pourtant, rarement un club n’a sorti autant de joueurs de valeur depuis une dizaine d’années.

En plus, il a la particularité de fabriquer des attaquants, plus particulièrement des avant-centres.

Bakari, Thomert, Cousin, et bien sûr l’inimitable Didier Drogba arrivèrent parfaitement inconnu.

Ensuite, le club a continué à produire, avec les Brésiliens De Melo et Grafité, devenu le meilleur joueur de Wolsfburg, Champion d’Allemagne, alors que Gervinho explose à Lille et avec la Cote d’Ivoire de l’ami Didier.

Pour eux, Le Mans a été un véritable tremplin, et l’OM peut le remercier d’avoir rêvé durant une année complète, en 2003/2004, avec un Didier Drogba au sommet de son art.

Voir la Drogba attitude

Aujourd’hui, c’est Le Tallec qui s’impose enfin après avoir été longtemps un espoir sans confirmation, même si l’OM a perdu la Coupe de France en 2007 contre Sochaux à cause de son but en finale.

En tout cas, Laurent Bonnart voudra se rappeler au bon souvenir de ses anciens coéquipiers dont il a été le capitaine, même s’il n’est qu’un arrière, offensif certes, mais pas un attaquant.

L’exception qui confirme la règle.