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Première Division 1er, 53 points
71 Buts Pour 36 Buts Contre
Président :Bernard Tapie
Les années Tapie
Entraîneur : Jean Fernandez puis (novembre 1992) Raymond Goethals
Equipe-type
Barthez, Eydelie, Angloma, Desailly, Boli, Di Meco, Sauzée, Deschamps,
Boksic, Voller, Pelé
Remplaçants: Amoros, Casoni, Thomas,Dobrovolski, J.P.Durand, Ferreri, J.C.Marquet,
Martin Vasquez , Olmeta, Omam-Biyik
Buteurs : Boksic (23), Voller (18), Sauzée (12), A.Pelé (6), Boli
(4), Ferreri (2), Angloma, Desailly, Deschamps, Dobrovolski et Martin Vasquez
(1) et un but csc du Nîmois Pabois et du Lillois Thomas. |
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Champion d'Europe, Barthez, Sauzee, Desailly, Voller, Boli, Angloma, Pelé, Deschamps, Boksic,
Eydelie, Di Meco |
Résumé de la Saison |
Toutes les rencontres de l'OM saison 1992/1993 en détail |
Munich reste le plus beau fait d'armes de l'OM qui entrera dans l'Histoire.
Cette Saison sera marquée d'une pierre blanche et noire dans l'Histoire
Olympienne car le club Marseillais y gagnera son plus célèbre trophée,
la Coupe aux Grandes Oreilles symbolisant le meilleur Club d'Europe.
Quoi qu'il puisse arriver maintenant, l'OM aura atteint la première marche
du podium en Europe.
Mais du coté de Valenciennes, on entrera dans une autre histoire beaucoup
moins romantique.
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Mais revenons à Munich ce 26 mai 1993.
Il est parfois des têtes qui font chavirer les cœurs.
La tête de Basile Boli, solide, superbe, est de celles-là.
Il reste à peine une bribe de première mi-temps à bafouiller. Abedi Pelé
s'agite sur le coté droit et oblige Maldini à concéder le corner qui doit
marquer sa délivrance. |
"Elle n'était peut-être pas très belle, ma tête. Mais je l'ai dosée
pour qu'elle dépose le ballon là-bas, au deuxième poteau. Je ne l'ai pas
vue partir dans le but de Milan, mais dans l'histoire.
Et j'ai pensé aussitôt : J'espère qu'elle va y rester, dans l'histoire
! "
Basile Boli alignera des mots aussi beaux et aussi justes que son coup
de tête. |
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Ce n'est peut-être pas avec la plus belle équipe que l'OM parviendra à
gagner cette Champion's League, mais en tout cas avec la plus efficace
où se révèle un jeune croate déniché par Bernand Tapie, Allen Boksic.
En championnat, l'OM a dominé son sujet, seul le PSG a essayé de le titiller
mais en vain.
Après l'avoir emporté à Paris 1 à 0, les Olympiens récidivent au vélodrome
3 jours après la victoire de Munich et une tête exceptionnelle de Basile
Boli sur une action d'école.
On découvrira plus tard l'affaire de Valenciennes qui va plomber l'avenir
des Marseillais dans les années suivantes.
Le titre de Champion sera ensuite enlevé à l'OM qui le gardera de manière
symbolique car on ne voit pas qui aurait pu le battre sur le terrain. |
Malgré tout, on retiendra que cette équipe aura été dirigée par le Belge
le plus méridional de l'Histoire, le regretté Raymond Goethals
Mais aussi, elle sera le théâtre de la plus rocambolesque affaire du Football
Français.
Tout a été dit la-dessus, on n'y reviendra pas et chacun peut se faire
son opinion sur la question.
On peut tout de même dire que l'OM avait été dominateur dans le Championnat
et qu'il n'avait besoin de rien pour être sacré Champion, si ce n'est sa
supériorité sur le terrain. |
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Meilleure attaque, 5 défaites sur le terrain, et une équipe qui n'était
peut-être pas la plus spectaculaire de toutes (je préfère celle de 1990
avec Waddle Papin et Francescoli) mais la plus efficace avec sa garde noire
(Angloma, Boli ,Desailly), un jeune gardien sans complexe (Fabien Barthez),
un grand capitaine (Didier Deschamps), un grand soliste (Abedi Pelé) et
deux attaquants redoutables (Voller et Boksic) soutenu par un remarquable
Franck Sauzée.
Boksic terminera d'ailleurs meilleur buteur du Championnat.
Si on ajoute le minot Eric Di Meco et l’inattendu Eydelie, on a l'équipe
rêvée pour battre le Milan AC.
Ce sera malheureusement le début de la fin et le départ programmé de Bernard
Tapie un an plus-tard après tous les épisodes d'une bien triste affaire. |
Le PSG remporte la Coupe de France devant une jeune équipe Nantaise, révélation
de la saison sous la houlette de Coco Suaudeau mais qui pète les plombs
en finale à l'image de Karembeu expulsé.
L'OM laissera Saint-Étienne poursuivre l'aventure en s'inclinant en quart
de finale 2 à 1.
Les Grands Clubs ne meurent jamais et il fallait bien s’appeler l'OM pour
résister à tout cela. |
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Coupe d'Europe
16ème de finale : Glentoran (PdG)-OM 0-5 puis (match retour) 0-3
8ème de finale : Dinamo Bucarest (Rou)-OM 0-0 puis (match retour) 0-2
Ligue des Champions, 1ère :
Glasgow Rangers (Eco)-OM 2-2
Ligue des Champions, 2ème : OM-FC Bruges (Bel) 3-0
Ligue des Champions, 3ème : CSKA Moscou (Rus)-OM 1-1
Ligue des Champions, 4ème : OM-CSKA Moscou (Rus) 6-0
Ligue des Champions, 5ème : OM-Glasgow Rangers (Eco) 1-1
Ligue des Champions, 6ème : FC Bruges (Bel)-OM 0-1
Finale : OM-Milan AC 1-0 |
Coupe de France
32ème de finale : OM-Martigues 3-1
16ème de finale : Rouen-OM 0-1
8ème de finale : Caen-OM 1-2
1/4 de finale : ST Etienne-OM 2-1
Buteurs : Ferreri et Voller (2), Di Méco et Thomas (1) et un but
csc du Stéphanois Moreau. |
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