OM Olympique de Marseille

Michel Hidalgo nous a quitté

Michel Hidalgo nous a quitté
Il était âgé de 87 ans. Il avait été le sélectionneur de l'équipe de France de Michel Platini et avait remporté l'Euro 1984
Il était sur le banc à Séville dans une rencontre qui fut un sommet du Football Mondial en 1982, France - Allemagne 3 - 3


Il fut aussi un remarquable joueur, ailier droit avec le Stade de Reims, demi avec l'AS Monaco
Champion de France en 1955 avec le Stade de Reims
accroupis à gauche
Finaliste de la première Coupe d'Europe

A coté de Kopa
13 juin 1956 à Paris, Parc des Princes
Real de Madrid - Stade de Reims : 4 - 3 ( 2 - 2 )
38 239 spectateurs/Arbitre : M. Ellis (Angleterre).
Buts : Leblond (6e), Templin (10e), Hidalgo (62e) pour Reims. Di Stefano (14e), Rial (30e, 79e), Marquitos (67e) pour le Real Madrid.
Real de Madrid : Alonso - Atienza, Marquitos, Lesmes - Munoz, Zarraga - Joseito, Marchal, Di Stefano, Rial, Gento. Entr. : Villalonga.
Stade de Reims : Jacquet - Zimny, Jonquet, Giraudo - Leblond, Siatka - Hidalgo, Glovacki, Kopa, Bliard, Templin. Entr. : Batteux
Coupe de France 1960 avec l'AS Monaco
Accroupis 3eme à gauche
Champion de France 1961 avec l'AS Monaco
Accroupis 2eme à gauche
Capitaine du doublé de l'AS Monaco en 1963
Debout deuxième à droite
Finale le 12 Mai 1963 à Colombes (Yves du Manoir)
Monaco et Lyon 0 à 0
Finale le 23 Mai 1963 au Parc des Princes
Monaco bat Lyon 2 à 0 (0 à 0)
Arbitre Mr Schwinte 24910 Spectateurs
Buts Cossou (56eme), Casolari (84eme)
Monaco - Hernandez - Casolari, Artelesa, Thomas - Hidalgo, Biancheri - Djibrill, Douis, Cossou, Théo, Carlier
Lyon - Aubour - Novak, Polak, Mignot - Desgeorges, Leborgne - Nurenberg, Lindner, Combin, Hatchi, Rambert -

Présentation de la Finale de la Coupe d'Europe 1956 Michel Hidalgo avait 23 ans

Michel Hidalgo travailla pour l'OM à l'arrivée de Bernard Tapie en 1986
La réaction de Bernard Tapie:

«Le club ne serait jamais devenu ce qu'il est devenu sans lui
Il n'était pas entraîneur chez moi, il était beaucoup plus. Je ne m'étais pas trompé à l'époque.
Quand il a fallu choisir mon entraîneur, il est le premier à qui j'ai pensé.
Il a quitté les fonctions qu'il avait, pour venir vivre courageusement une aventure qu'il n'a pas regretté
Il avait la crédibilité, le talent, et la gentillesse. Ce n'était pas un prétentieux, il était rigoureux mais tolérant avec tout le monde. Il nous a beaucoup aidé.
Il n'a fait qu'une seule bêtise, et il ne m'en voudra pas de le dire.
Pour réussir à faire venir Maradona, je m'y étais pris avec beaucoup de malice pour approcher le président de Naples et Maradona lui-même.
On s'est vu en cachette trois ou quatre fois. Quand Michel Hidalgo l'a su, il n'a pas pu s’empêcher de le dire, et ça a tout fait capoter.
C'était un homme qui ne supportait pas ce qui était borderline
»
La réaction de Michel Platini:

« Michel, ce n'était pas un grand tacticien, mais un homme d'autrefois, bon, honnête, un créateur d' émotions.
Avec Georges Boulogne et Fernand Sastre, ils ont constitué un trio qui a tiré le football français du néant, ils l'ont reconstruit, et lui ont permis de briller pour les presque cinquante années qui ont suivi.
Michel était imprégné de la culture du beau jeu à la monégasque et à la rémoise, qu'il avait connue quand il était joueur.
Il voulait qu'on joue bien, qu'on s'amuse sur le terrain. Il bâtissait ses équipes en fonction de nos qualités et de nos personnalités.
C'est d'ailleurs comme ça qu'il a inventé le fameux ''carré magique'', lors de la Coupe du monde 1982 : je me suis blessé, et quand j'ai pu rejouer, il n'a pas osé remettre Jean Tigana sur le banc, alors il nous a gardés tous les quatre, avec aussi Giresse et Genghini
Mais le mythe selon lequel, c'était moi ou un autre qui faisaient l'équipe est complètement faux
.Michel choisissait les joueurs, mais après, il avait l'intelligence de nous laisser entre nous pour discuter du match car nous jouions à la Juventus ou à Bordeaux, parmi les meilleurs clubs de l'époque.
Ce que je retiens avant tout de Michel, c'est ça : il nous a toujours fait confiance. .
»