OM Olympique de Marseille

La Saison 2008/2009, le titre manqué de peu

2eme du Championnat
77 points, 22 victoires, 11 nuls, 5 défaites, 67 buts pour 35 contre

Président Pape Diouf
Directeur Sportif José Anigo
Entraineur Erik Gerets
Préparateur physiqueChristophe Manouvrier
Equipe Type
Mandanda - Bonnart, Civelli, Hilton, Taiwo - Valbuena , Cana, Cheyrou, Ben Arfa- Brandao, Niang
Effectif
Riou, Mears, Zubar, Rodriguez, Erbate, M'Bow, Civelli, M'Bami , Kaboré, Zenden, Arrache, Ziani, Krstic, Gnabouyou, Samassa, Koné, Wiltord
Mandanda, Hilton, M'Bami, Cissé, Erbate, Niang, Arrache, Bonnart, Taiwo,Kaboré, Ben Arfa,
Résumé de la Saison Toutes les rencontres de l'OM saison 2008/2009 en détail
Très belle saison de l'OM qui débute fort avant d'avoir quelques ratés avant la trêve.

Les défaites à domicile face au PSG, à Lorient et à Nancy laissent à penser que tout est perdu sur la route du titre.
Mais l'OM va enchaîner un nombre impressionant de victoires, dont beaucoup à l'extérieur (12 sur la saison)..
Rennes OM 4 - 4 OM Lorient 2-3 Caen OM 0-1
OM Auxerre 4 - 0 OM Lille 2-2 OM VA 0-0
Le Havre OM 0 - 1 Toulouse OM 0-0 PSG OM 1-3
OM Sochaux 2-1 OM Nice 2-1 OM Nantes 2-0
Bordeaux OM 1-1 Lyon OM 0-0 St-Etienne OM 0-3
OM Monaco 0 - 0 OM Nancy 0-3 OM Grenoble 4-1
Le Mans OM 1 - 1 Retour Lorient OM 1-2
OM Caen 2-1 Auxerre OM 0-2 Lille OM 1-2
VA OM 1-3 OM Le Havre 2-0 OM Toulouse 2-2
OM PSG 2 - 4 Sochaux OM 1-0 Nice OM 0-2
Nantes OM 1 - 1 OM Bordeaux 1-0 OM Lyon 1-3
OM StEtienne 3 - 1 Monaco OM 0-1 Nancy OM 1-2
Grenoble OM 0 - 3 OM Le Mans 0-0 OM Rennes 4-0
Crédit Photos OM.net
L'OM se reprend dès la reprise en s'imposant à Auxerre 2 à 0.
Dès lors, les Olympiens vont concéder une seule défaite à Sochaux et réaliser un parcours exceptionnel jusqu'à l'annonce du départ d'Erik Gerets et un accroc à domicile face à Toulouse 2 à 2.
Laurent Blanc lui, a accordé des vacances rallongées à ses internationaux, une équipe bis ouvre la nouvelle année en se faisant éliminer de la Coupe de France dès son entrée (0-1, devant Saint-Etienne). Mais l'essentiel ne se trouve alors pas sur le terrain. Il se joue en coulisse. Après de rapides négociations, Bordeaux annonce la prolongation de contrat de deux ans de son entraîneur. Afin de lui donner une portée nationale, la cérémonie de signature se déroule exceptionnellement au siège parisien de M 6 actionnaire majoritaire du club le 26 janvier.
En attendant, celui des Girondins version 2008-2009 dérape dans un mauvais scénario.

Si, en fin de saison, les entraîneurs sur le départ voient leurs clubs en souffrance (Monaco, PSG et Rennes) le contraire se produit à Bordeaux après la prolongation de Blanc.

Erik Gerets lui, décidera de quitter l'OM à quelques journées de la fin, créant un petit malaise dans l'entourage du club Phocéen.
Les démonstrations de l'équipe devant le Paris-SG (4-0, le 11 janvier et L1 et 3-0 au Parc des Princes le 4 février, en demi-finales de la Coupe de la Ligue) sonnent paradoxalement et momentanément, le glas de ses nouvelles ambitions. Habitué jusque-là à vivre dans l'ombre de son rôle de chasseur, Bordeaux se voit soudain propulsé en pleine lumière. Il s'aveugle.
On lui fait porter l'habit du futur roi de France. Il se révèle encore trop grand pour lui.
Surtout qu'en décidant de combler son chômage technique de fin janvier (pour cause d'élimination prématurée en Coupe de France) par une mini-préparation physique Bordeaux se coupe les jambes.
Pendant ce temps, l'OM irrésistible s'impose come le dauphin de Lyon.
La victoire de l'OM au Vélodrome sur un but de la tête contre son camp de Chamakh (0-1 le 8 février) casse le moral des Girondins.
Bordeaux se trouve en cours d'un mois de février cauchemardesque (une victoire, quatre nuls et deux défaites, plus une élimination en seizièmes de finales de la Coupe de l'UEFA par Galatasaray, 0-0, 3-4). Gourcuff subit le contre coup de sa formidable première partie de saison . Cavenaghi s'est tu. Bref, Bordeaux se cherche et se perd au classement. Coupable de s'être vu trop beau, il est soudain vilain à voir jouer.
Malgré l'égalisation de Cavenaghi à la 90e minute à Saint-Etienne (1-1, le 22 février), les Girondins se trouvent désormais largués à la cinquième place.
Les Marseillais s'impose au Parc face au PSG et deviennent favoris du Championnat.
Bordeaux accuse huit points de retard sur le leader lyonnais au soir de la 25e journée. Un gouffre,. Il n'en comptait qu'un seul l'an passé à ce stade de la compétition.
Le club aquitain touche même le fond lors du derby de la Garonne (0-3, le 7 mars). Ils perd aussi Cavenaghi, blessé au genou dans un choc avec Carrasso, son meilleur buteur manquera deux mois.
Mais le grand paradoxe de Bordeaux dans cette saison réside dans le fait que s'il n'a pas su gérer la pression il a su faire preuve d'une déconcertante capacité de réaction. Il en apporte la démonstration tout au long du marathon final. Malgré les rechutes régulières de Jussié ou de Ramé, le vestiaire ne se disloque pas. Tous les joueurs font corps. Cet état d'esprit remarquable va sceller leur formidable remontée. Surtout, le Bordeaux de Blanc bat enfin Lyon dans le temps réglementaire (1-0, le 19 avril).
L'OM est premier mais sent la menace Girondine.
Décomplexé, Bordeaux accélère sa remontée vers les sommets. Il s'adjuge au passage son deuxième titre de la saison en étrillant Vannes (1-2) lors de la finale de la Coupe de la Ligue (4-0 le 26 avril) Plus rien à commencer par la blessure de Wendel au Stade de France, ne semble pouvoir l'arrêter. La prédiction de Laurent Blanc au sortir d'un hiver pénible se vérifie ; Gourcuff reverdit au printemps. Sous l'impulsion de son talent retrouvé, Bordeaux rétablit les situations les plus compromises. Menés d'entré à Rennes (0-1, 3-2) au coup de sifflet final,,à Valenciennes (0-1, 2-1) et devant Le Mans (0-3,3-2) les Girondins s'imposent à chaque fois grâce à des bus de son stratège devenu l'homme du money-time.
Ni l'annonce par Fernando et Chamakh de leur départ, ni les convoitises qu'attisent les performances répétées de Diawara et Diarra, ni les négociations entamées avec Gourcuff le 14 mai ne perturbent la quiétude du Haillan.
La force est en eux. Elle ne les quittera plus dans le sprint final.
Il est fatal aux Marseillais.
Après avoir joué des coudes avec les Bordelais, Lyon les met K.O. (1-3 le 17 mai)
Cette défaite de trop ouvre la voie royale au titre aux Girondins.
Désormais leaders pour de bon, ils ne craqueront pas.

Bordeaux gagne à Caen et l'OM bat Rennes 4 à 0 pour la dernière journée.

Bordeaux est Champion et l'OM pleure le départ de Gerets.
Didier Deschamps, l'autre taulier avec Laurent Blanc de l'équipe de France, Championne du Monde 1998, va devoir isser son équipe à la hauteur des Girondins la saison prochaine.


L'OM termine deuxième avec beaucoup de regrets.
André Moulon nous a quitté à 74 ans..
Dédé était un remarquable demi-centre, (on appelait ainsi le libéro à l'époque du WM).
Il fut révélé au grand public par Otto Gloria en 1962 qui le titularisa alors qu'il jouait avec l'équipe du CFA.

Il participa activement à la montée en Première Division cette année-là.
Champion's League
Mardi 16 septembre : OM-Liverpool 1-2
Mercredi 1er octobre : Atletico Madrid- OM 2-1
Mercredi 22 octobre : PSV Eindhoven-OM 2 - 0
Mercredi 05 novembre : OM-PSV Eindhoven 3 - 0
Mercredi 26 novembre : Liverpool-OM 1 -0
Mardi 9 décembre : OM-Atletico Madrid 0 - 0
UEFA
OM Twente 0 - 1 Twente OM 0 - 1
L'OM vainqueur aux tirs au but 7 à 6

OM Ajax Amsterdam 2 - 1 retour 2 - 2 qualifié
Donetsk OM 2-0 retour 2 - 1 éliminé
Coupe de France>
32emeBesançon OM 1 - 1
16eme Lyon OM 1 - 0

Coupe de La Ligue
16eme de Finale
Sochaux OM 1 - 0
Matches Amicaux début de saison

FC Istres - OM 3-1

OM - SC Bastia 3-3
OM - FC Nantes 0-2
OM - Neuchatel Xamax 2 - 0
OM Bordeaux 1 - 0
OM - AS Monaco 3-1
AC Ajaccio - OM 1 - 2
OM - Toulouse 0 - 0
Equipe type
4 - 3 - 3